Nos modèles de tapis

L’Afghanistan est situé dans le Sud de l’Asie et il est entouré de l’Iran et du Turkménistan à l’Ouest, de l’Ouzbékistan et du Tadjikistan au Nord, et du Pakistan et de la Chine à l’Est. Kaboul en est la capitale, et la plus grande partie du pays est couverte de montagnes. Seul un dixième de la superficie du pays est fertile, mais cette surface est aussi l’une des plus fertiles au monde. La population, les Afghans, est composée pour la plupart de divers groupes ethniques (tribus) dont celui des Pachtounes est le plus important. On peut citer comme autres grands groupes ethniques les Tadjiks, les Hazaras et les Ouzbeks.

Pendant de nombreuses années, le pays s’est caractérisé par des conflits internes qui ont impliqués l’intervention de grandes puissances occidentales. Depuis 2004, où une nouvelle constitution a été adoptée, le pays est dirigé par un président.

Khal Mohammadi et Afghan Aqche sont deux des types de tapis afghans les plus populaires. Les Khal Mohammadi sont des tapis noués à la main par les Turkmènes du Nord de l’Afghanistan. Leurs principales couleurs sont les tons de rouge sombre dans ses diverses nuances. Les motifs sont le göl (motif qui ressemble à un pied d’éléphant) et l’octogone (figure à huit côtés), souvent accompagnés de fleurs stylisées dans les tons bleu foncé, ocre et beige. Les tapis afghans Aqche sont noués à la main par les Turkmènes du Centre et du Nord de l’Afghanistan.


L’orthographe des noms persans peut varier, en fonction de la manière dont on a traduit le persan écrit en français. On peut par exemple trouver la ville d’Ispahanaussi orthographiée Isfahan quand il s’agit des tapis, ou encore Esfahan.

La Perse, l’ancien nom de l’Iran en vieux persan, s’enorgueillit de la suprématie mondiale dans la culture du tissage des tapis. L’art du nouage et de la teinture y est héréditaire, et l’on fabrique des tapis de tous les types et de toutes tailles. La partie turcophone de la population travaille souvent avec le nœud de Ghiordès, alors que la partie persanophone utilise le nœud Senneh.

Les tapis qui sont fabriqués dans le pays prennent souvent le nom de la région où ils ont été tissés, comme par exemple Hamadan, Mashad, Kerman, Shiraz ou Bidjar. Les tapis peuvent aussi prendre le nom de divers groupes ethniques, tels que « Ghashghaï ».


La fabrication des tapis a débuté au Pakistan de la même manière qu’en Inde. Lorsque le pays s’est séparé de l’Inde, une grande partie des tisseurs de tapis, qui étaient des musulmans, ont émigré du côté pakistanais. La plupart d’entre eux trouva du travail à Lahore et à Karachi au moment où la production des tapis recevait justement le soutien du gouvernement, sous forme d’importation de fils de qualité.

Aujourd’hui, les tapis pakistanais sont fabriqués avec de la laine australienne, ce qui rend ces tapis très ressemblants aux tapis en soie. Leur densité de nouage élevée offre à ces tapis une grande durabilité pour un prix inférieur à celui de leurs équivalents persans.

Les tapis pakistanais, qui sont aujourd’hui produits en masse (à Lahore, Karachi et Rawalpindi), se divisent entre tapis mori et tapis persans, parmi lesquels 90% des tapis mori ont des motifs qui rappellent les Bochara, et les autres des motifs turkmènes. Les tapis Ziegler, qui sont fabriqués au Pakistan, ont des motifs copiés des anciennes traditions de la région d’Arak, en Perse.


On pense que l’art de la fabrication des tapis a été introduit en Inde par le Grand Moghol Akbar (1556-1605) qui fit venir dans son propre palais des tisserands perses et des artistes de talent spécialistes des motifs pour la fabrication de tapis.

Au cours des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, on fabriquait en Inde des tapis d’une grande beauté à partir des laines de mouton et des soies les plus fines en utilisant le nœud persan. Toutefois, à partir du XIXe siècle et jusque dans les années 1940, la qualité baissa considérablement, à l’exception d’une faible production dans les villes de Srinagar, Amritsar et Agra.

Après l’indépendance de l’Inde en 1947, la fabrication commerciale connut un nouveau départ. Même si la plupart des tisseurs de tapis avaient fui au Pakistan, la production fut rapidement remise sur pieds grâce aux efforts consacrés à la formation des jeunes, hommes et femmes.


Il y a en Chine une longue tradition du tapis et les premiers d’entre eux, qui étaient probablement des objets d’échange, sont apparus il y a plus de 2 000 ans où ils étaient utilisés à la cour impériale. Toutefois, l’art de tisser des tapis n’est arrivé pour la première fois en Chine qu’entre le XVe et le XVIIe siècle.

Les motifs des tapis chinois anciens étaient souvent tirés de ceux des peintres sur porcelaine et des soieries. Dans certains cas, les motifs étaient aussi constitués d’anciens symboles religieux, parmi lesquels les représentations de dragons étaient très prédominantes. Les symboles que l’on trouve sur les tapis ont souvent une origine taoïste ou bouddhiste.

Sur les tapis anciens, il est fréquent de voir de fins fils de chaîne en coton qui, combinés à un fil de velours épais, donnent de gros nœuds et des tapis qui sont tout à la fois très épais, doux et souples. Les tapis anciens étaient fabriqués, entre autres, dans les provinces du Gansu, Ningxia, Suiyan et en Mongolie-Intérieure dans la ville de Baotou (les tapis Baotou, souvent de format modeste, se distinguent avant tout par leurs motifs de paysage et de symboles avec pour couleur dominante le bleu dans diverses nuances). Plus tard s’ajoutèrent les provinces de Shanxi, Hebei et Shandong.


Les tapis turcs, que l’on appelle aussi tapis anatoliens, sont originaires de Turquie. Les tapis les plus anciens retrouvés en Turquie datent du XIIIe siècle et ils ont été découverts dans la ville de Konya, qui fut pendant longtemps le centre de la production des tapis en Turquie. Les tapis fabriqués aux XIVe et XVIIe siècles sont tout à fait comparables aux tapis persans.

Les tapis turcs sont largement influencés par les Grecs, qui autrefois dominaient la production des tapis. Ces tapis, qui sont plus épais, sont faits en laine, en coton et en soie, et ils sont toujours noués au nœud turc, encore appelé nœud de Ghiordès ou turkbaff. Les motifs couramment utilisés s’inspirent des niches de prière avec davantage de formes géométriques. Ni les hommes, ni les animaux n’y sont représentés puisque le Coran l’interdit.

Tapis Hereke Turquie 100% soie.


Les tapisseries et tapis d’Aubusson sont réalisés à partir d’oeuvres contemporaines ou de cartons anciens. De véritables oeuvres d’art pour sublimer votre décoration et votre intérieur.

Héritière des Manufactures d’Aubusson élevées au rang de Manufactures Royales par Colbert en 1664, elle perpétue cinq siècles de tradition et consacre le Savoir Faire d’Aubusson à la création artistique en produisant des œuvres contemporaines telles que les tapisseries signées par l’artiste plasticien Herve Di Rosa.


Ziegler chobi laine.


Tapis Russe.